J’ai envie de vous parler de bateau dragon. Plus particulièrement, de la dernière équipe avec laquelle j’ai compétitionné sérieusement. En route vers les championnats par club 2018 en Hongrie, c’est la coresponsabilité qui a été la main invisible qui nous a menés au titre de Champions du Monde.
Tout un exploit.
Parce que dans un bateau dragon, il y a 20 pagayeurs d’horizons différents, 20 pagayeurs habités par différentes motivations, 20 égos remplis d’adrénaline qui doivent travailler à l’unisson. Et, je le répète souvent, le bateau dragon est sport amateur, tous les athlètes ont des jobs, des familles et/ou des projets académiques à livrer. Pas évident…
De plus, le bateau a besoin de 20 athlètes mais ils ne peuvent pas tous être des monstres de puissance. Chaque position dans le bateau a une fonction qui demande un coffre d’outils spécifique.
La répétition de l’entrainement et l’expérience de course emmènent rapidement la compréhension et l’intégration que nous sommes effectivement; tous dans le même bateau.
Chaque athlète avait son rôle: rythme, vitesse, puissance, leadership. À l’entrainement, les meilleurs n’avaient aucun intérêt à distancer leurs coéquipiers parce qu’ils avaient compris que pour aller plus vite dans le bateau, les maillons plus faibles devaient être renforcés.
Le bateau dragon c’est combien je suis prêt à sacrifier pour 19 pagayeurs et combien j’ai confiance à ce que les 19 pagayeurs seront prêts à sacrifier pour les 19 autres.
https://globalnews.ca/video/4356661/22dragons-montreal-club-wins-dragon-boat-world-championships